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Rosa Bonheur, peintre animalière adulée en France au XIXe siècle, souvent oubliée dans son pays, est pourtant une figure majeure de l'émancipation féminine et de la cause animale.

Rosa Bonheur a été une figure majeure de l’émancipation féminine : elle fut la première femme artiste à recevoir la Légion d’honneur, des mains d’une autre femme, l’impératrice Eugénie, qui dira à cette occasion : « Le génie n’a pas de sexe ». Elle fut aussi la première femme autorisée à porter officiellement un pantalon ; la première à acheter un bien immobilier avec le fruit de son travail, grâce à la vente d’une seule toile ; elle s’installa dans cette propriété avec plusieurs amies : vivant entre femmes, partageant leurs fortunes entre elles, devenant héritières les unes des autres, elles fondent une sororité qui va marquer les esprits dans la société française de l’époque. 

Sélection officielle - 24e édition du Festival des Créations Télévisuelles de Luchon

Joan Mitchell fut l'une des plus grandes peintres américaines de l'après-guerre, faisant partie du mouvement de l’expressionnisme abstrait. Acclamée par la critique et le public, sa posture lui permis d’être l'une des rares femmes à s'imposer dans le monde de l'art abstrait, alors dominé par les hommes. Elle fut d’ailleurs la première femme à avoir une exposition personnelle au Musée d’Art Moderne de Paris, en 1982.

Joan Mitchell a développé une œuvre unique, entre l'abstraction américaine d'après-guerre et l'impressionnisme de Claude Monet, s'imposant aujourd'hui comme une artiste majeure du XX siècle, une figure féminine puissante aux côtés de Pollock, Motherwell, Kline, de Kooning ou Rauschenberg. Son œuvre a été reconnue et admirée très tôt, tant à New York dans les années 1950 qu'à Paris, où elle vécut une histoire d'amour passionnée avec le peintre québécois Jean-Paul Riopelle et où elle mourut en 1992.
A partir d’archives inédites, ce documentaire part à la découverte de l’œuvre, lumineuse et traversée de surgissements de couleurs, et lève le voile sur une femme qui masquait sa fragilité derrière un masque de dureté. Son ami l’écrivain Paul Auster, et son ancienne assistante la compositrice Gisèle Barreau, dévoilent l’intimité de l’artiste et révèlent les secrets de ses créations. Katy Siegel et Sarah Roberts, les commissaires de la plus importante exposition sur Joan Mitchell, nous donnent les clés d'une peinture imprégnée de l'émotion du souvenir, de son amour pour la nature, la poésie et la musique. C’est le premier film sur cette artiste majeure depuis sa mort en 1992.

Découvrez Albrecht Dürer, cet artiste allemand de la Renaissance connu pour ses gravures, qui a imposé un nouveau positionnement social à l'artiste. Son œuvre abondante nous reflète également une Europe en pleine mutation.

Émergeant à la fin du Moyen Âge, dans une Europe en proie aux épidémies, agitée par les soubresauts politiques et des bouleversements religieux, l’invention du livre est vieille d’à peine cinquante ans lorsque Dürer fait ses premiers pas sur la scène artistique.
 
Entrepreneur de génie, il va très vite se trouver à la pointe de l’innovation dans le domaine de la gravure, le médium par excellence de la circulation des œuvres à l’époque. D’autant qu’il « protège » ses productions de celles de ses imitateurs en y apposant son fameux monogramme AD, véritable logotype avant l’heure.

Eté 1937. Ce film est un voyage surréaliste avec un groupe de peintres, de photographes et de poètes passionnés d’art réunis pour quelques jours de vacances dans le Sud de la France.

Chronique d'un été, ce film montre la fin d'une grande époque artistique. La photographie, la peinture, la poésie, le cinéma se mêlaient dans l'insouciance et l’amitié… Mais très vite la guerre arrive, et plus rien n’est comme avant, le monde a changé et l'art aussi ; le film raconte cette épiphanie, ce moment éphémère qui n'a existé sans doute que parce que tous sentaient venir la fin de cette époque.

Incarnation du rêve américain et d’une féminité radicalement moderne, la peintre Georgia O’Keeffe (1887-1986) s’est taillé une place à part dans l’art du XXe siècle.

Retour sur sa trajectoire à l’occasion de la rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou à Paris. 
Enfant du Wisconsin, où se sont établis ses grands-parents hongrois et irlandais, Georgia O’Keeffe grandit dans le ranch familial, poussée sur le chemin de l’indépendance par une mère fière et puissante. Animée d’une vocation précoce, elle suit des études d’art à New York avant de trouver sa propre voie créatrice ("remplir l’espace de belle manière") grâce aux enseignements d’Arthur Wesley Dow. Devenue professeure de dessin au Texas, elle regagne Big Apple en 1918, où l’éminent galeriste et photographe Alfred Stieglitz expose ses œuvres. Du Shelton Hotel aux rives de Lake George, elle peint les gratte-ciel et de sensuelles fleurs en gros plan tandis qu’il l’immortalise inlassablement.
 
Les portraits et nus d’elle, capturés devant ses toiles, qu’il réunit en 1921 dans une exposition au parfum de scandale font de Georgia O’Keeffe une star. Six ans plus tard, l’irruption de Dorothy Norman, photographe débutante, dans la galerie d’Alfred Stieglitz jette une ombre sur leur mariage. L’artiste se réfugie au Nouveau-Mexique, partageant désormais sa vie entre l’Est et l’Ouest, entre son amour blessé et une nature consolatrice. Après l’échec d’une importante commande et une grave dépression, c’est encore dans ces contrées désertiques qu’elle retrouvera le goût de la peinture. 
 

Sélection officielle - Longs-métrages de la 40e édition du Festival International du Film sur l'Art (Le FIFA)

À la fin du XIXe, la peinture est engagée dans une véritable révolution esthétique. Le documentaire nous plongera dans le tourbillon de la Révolution Industrielle, quand l’art et le cinéma s’inventaient mutuellement.​

Monet et consorts se passionnent pour la vie moderne, rapide et photogénique et préparent ainsi l’invention du cinéma. Celui-ci va à son tour bouleverser la vie des peintres et leur art.

Découvrez la renaissance de la collection Morozov et le destin des grands mécènes de cet « âge d’argent » qui fut une période exceptionnelle dans l’histoire des arts en Russie.

Ce film suit l’itinéraire de l’une des plus prestigieuses collections de tableaux impressionnistes et postimpressionnistes français, réunie par deux industriels russes avant la révolution bolchévique de 1917, puis  nationalisée par Lénine, avant d’être divisée entre les musées de Moscou et de Leningrad, et enfin disparaître pendant cinquante ans . 

Alors qu’il est l’une des figures les plus connues de l’art moderne, on ne connaît rien ou presque de lui. En s’appuyant sur une étude scientifique en cours, le film propose de découvrir - à l’occasion du centenaire de sa disparition (1920) - les secrets dissimulés sous le mythe de l’artiste bohème.

Amedeo Modigliani (1884-1920) n’a laissé ni correspondance, ni écrits théoriques. Il y a même un inversement proportionnel entre l’intérêt du public et celui des historiens de l’art, qui s’y sont très peu intéressés. Aujourd’hui, certains de ses tableaux atteignent des prix stratosphériques dans les salles de ventes ("Le Nu couché" de 1917, a été vendu en 2015 chez Christie’s pour plus de 170 millions de dollars). En parallèle Modigliani est l’objet d’une attention nouvelle, et une poignée d’historiens, de critiques, de conservateurs, veulent comprendre qui il était vraiment, faire reculer la légende…
Ce film propose de raconter sa vie, de refaire le parcours de son histoire, ses lieux, ses rencontres, ses influences, en profitant d'un un projet de recherche scientifique sans précédent : l’étude des 26 peintures et 3 sculptures de Modigliani issues des collections publiques françaises.

Lui, est le peintre des formes, de l’abstraction, du spirituel. Inspiré par la musique, les couleurs, et les images de son pays, la Russie.
Elle, est une des premières femmes artistes peintres, connue de son vivant. Une femme libre, instinctive, moderne.

Ensemble, ils vont s’aventurer sur le chemin de la création, et donner naissance au groupe du Cavalier bleu.
Gabriele Münter et Vassily Kandinsky, c’est l’histoire d’un amour romanesque entre deux artistes liés à l’avant-garde de la peinture moderne allemande.

Frida, la peintre aux autoportraits en quête de mexicanité, poursuivie par sa douleur. Diego, l’ogre infidèle, le peintre muraliste engagé qui peint comme un géant.

Une histoire entre une belle et une bête, mais surtout, une relation ardente entre deux âmes sœurs unies par l’amour de leur pays.

Chaque épisode donne carte-blanche à un artiste pour la création de son propre film... sur une personnalité admirée, son art ou sur quelque chose de totalement différent.

L'artiste est aux commandes !

Cette collection documentaire raconte des histoires intimes tumultueuses à la lumière du sentiment amoureux et de l’histoire de l’art. Avec Amedeo Modigliani et Jeanne Hébuterne, Lee Miller et Man Ray, Gerda Taro et Robert Capa, Frida Kahlo and Diego Rivera, Vassily Kandinsky and Gabriele Münter, Emilie Flöge and Gustav Klimt, Claude Cahun and Marcel Moore.

L’histoire d’amour devient le prétexte pour raconter une histoire des artistes, de leurs névroses, de leurs narcisses, en les confrontant à leur duo, leur double, leur autre.
Chacun des couples de la collection propose une réponse à cette même question : l’amour est-il compatible avec la création ? L’artiste parvient-il à se dépasser grâce à ce souffle amoureux ? L’amour donne- t-il un autre élan à son Art ?