ARTE Distribution

Pour (re)découvrir l'intégralité des films connus et retrouvés de Méliès...
Les films de Méliès sont un enchantement pour tous les âges. Plus qu'un pionnier, il demeure le maître absolu de la fantaisie et du rêve, le premier et le plus incroyable magicien du cinéma.

Pour la première fois, nous pouvons appréhender l'importance de son oeuvre : celle d'un magicien et d'un artiste à l'imagination sans limite, génie de l'invention et de l'enchantement. Prodige tout à fait unique, Méliès a produit et réalisé tous ses films, mais il en a aussi écrit les " boniments ", conçu les décors, costumes et accessoires, et en était également le premier interprète.

Après 25 années de recherche et de collecte de copies dans le monde entier, cette collection est une véritable référence. Ces nouvelles restaurations ont bénéficié des dernières technologies, et sont pour beaucoup disponibles pour la première fois.
13 musiciens ont accompagné les films dans l'esprit de l'époque.

Le chef d'oeuvre mythique de Chris Marker disponible pour la première fois depuis 30 ans. 13  mots grecs déchiffrés par des artistes et intellectuels de différents pays dans un film en 13 épisodes. Un film sur l'influence de la culture grecque dans notre société. 

Sur le modèle du banquet antique, des hommes (et quelques femmes) boivent du vin en  échangeant des idées, filmés par Marker  dans quatre lieux: Paris, Tbilissi, Athènes et Berkeley. Le cinéaste a par ailleurs réalisé une série d’entretiens individuels, et utilisé une diversité de matériaux pour illustrer son propos (textes littéraires et philosophiques, images, musiques, extraits de films et de vidéos, actualités filmées…).
 
 

Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma italien. Son rapport à cet art, celui d'un fils d'émigré qui découvre, à travers le cinéma, la culture de ses parents et le pays de ses aïeux.

Prenez place pour une leçon du maître et partagez son amour inconditionnel pour le cinéma italien d'après-guerre ! Le temps d'un fascinant voyage, Martin Scorsese réalise un décryptage minutieux et lumineux d'oeuvres marquantes auxquelles il mêle des souvenirs d'adolescent... Un panorama incontournable, indispensable à la compréhension de son univers !

William Klein et trois équipes de tournage ont pu filmer en toute liberté le tournoi de Roland Garros, appelé The French Open ou, plus simplement, The French.

Pendant deux semaines, Paris et la France entière vivent au rythme de cet étonnant happening sportif où, pendant 10 jours, les plus grands champions jouent non-stop jusqu'à 50 matches par jour. C'est ce French que William Klein et trois équipes de tournage ont pu filmer en toute liberté. Des vestiaires aux salles de massage, salons de réception, studios de télé, guichets des engagements et des paiements, tribunes, chaises d'arbitres, portes d'entrées, stands, les caméras, pour la première et dernière fois, ont véritablement fouillé partout sur les traces des plus grands joueurs (Borg, Lendl, Mc Enroe, Chris Evert, Navratilova, Vilas, Connors, Noah...)
Des kilomètres de pellicule. Des images uniques, mille et un détails, mille et une anecdotes insolites. Un film de plus de deux heures qui montre comme on ne l'a jamais vu le monde du tennis. Un monde de fous, d'illuminés, de snobs, de groupies, de gourous, de magiciens, de combinards, de héros, de clowns, de sponsors, de surhommes et de surfemmes. De dollars aussi, beaucoup de dollars, et de gloire, de peur, de passion.

Filmé en noir et blanc, caméra au poing par le cinéaste et photographe William Klein, c'est le document le plus précieux, le plus juste, le plus troublant sur l'esprit de Mai 68.

Documentaire sur Mai 68 : à la demande des étudiants qui occupent la Sorbonne, William Klein filme les événements du Quartier Latin. Ce tournage devait s'intégrer à un film de synthèse sur Mai 68 qui, pour de multiples raisons, ne s'est jamais réalisé à l'époque.
La parole est aux gens, aux étudiants, aux militants, aux syndicalistes, mais aussi à ceux qui, en temps habituel, n'ont guère de contact les uns avec les autres et qui, maintenant, partout, discutent ensemble passionnément : travailleurs, ménagères, garçons de café, petits commerçants, immigrés, lycéens, cadres en mal de conscience, illuminés de toutes sortes, vieillards, enragés de tous poils et de toutes tendances forment partout des tables rondes ambulantes... Pavés de bonnes intentions, rumeurs, révélations, rêves et discours les plus fous, analyses correctes et farfelues, coups de théâtre, complots, confessions, crises de conscience, tripes et psychodrames...On cause, cause, jusqu'au délire.

Dans la série d'émissions mensuelles : "Qui êtes vous?", Polly Maggoo est le pseudo-portrait du top-model. Véritable ovni cinématographique, ce film regorge de trouvailles visuelles et parodie la vogue des super-models et le délire de la télévision...

Voir Polly Maggoo aujourd'hui est un plaisir rare doublé d'une fameuse surprise. Véritable ovni cinématographique, ce film qui ne ressemble à nul autre regorge de trouvailles visuelles et parodies, avec trente ans d'avance, la vogue des super-models et le délire de la télévision. Satire de la mode, mais surtout satire du système médiatique en général, le film frappe par ses dialogues caustiques et son humour ravageur. Avec une lucidité terrible et terriblement drôle, Klein avait prévu les excès du vedettariat des top-models et tous les débordements de la télévision. Le couturier Isidore Ducasse fait dans le jargon prétentieux du "créateur" pour justifier ses femmes habillées au fer à souder. Les rédactrices de mode en rajoutent dans l'hyperbole ("Vous êtes un galvaniseur et je suis galvanisée!" s'exclame Violette Leduc en fashion victim), les universitaires dans la creuse explication psycho-historique. William Klein excelle dans la parodie de tous les genres médiatiques : le commentaire télévisuel, avec ses approximations et ses conclusions ronflantes, l'entretien, le publi-reportage, et même le micro-trottoir, qui préfigure les discussions spontanées de Mai 68. Polly Maggoo, en effet, révèle le contenu éminemment publicitaire de n'importe quel discours médiatique, que ce soit les "confidences" d'un prince ou le commentaire d'un défilé sur les Champs-Elysées. Un régal en forme de jeu de massacre où la poésie des images et des décors ne perd jamais ses droits.

Prix Jean Vigo 1967

Ce film nous montre le rôle que la mode a joué, par intermittence, dans les réalisations de Klein mais aussi les In et les Out dans la perception de son travail...

Ce film - collage jubilatoire - mélange des extraits des longs métrages de Klein, de ses documentaires, ses photos de reportages et de mode, ses dessins de costumes (réalisés par sa femme Jeanne), ses spots publicitaires et même, pour la première fois, un tournage dans les coulisses de la couture - les débuts d'Yves Saint Laurent.
Vu le renouveau d'intérêt pour toutes les facettes de son oeuvre, ses innovations et influence sont aujourd'hui plus que In.

Le Ministère de l'Avenir choisit un couple type et l'installe dans un appartement expérimental au sein de la Ville Nouvelle en construction.

Le bonheur électronique : un canular énorme. A quoi vont ressembler les Français de l'an 2000 ? Dans quelle mesure peut-on les manipuler, les programmer ? Pour le savoir, le Ministère de l'Avenir choisit un couple type, Jean-Michel et Claudine (André Dussolier et Anémone), et l'installe dans un appartement expérimental au sein de la Ville Nouvelle en construction.
Pris en main dès leur arrivée par deux psychosociologues (Zouc et Jacques Boudet), les deux cobayes verront leur vie réglée selon un programme aberrant. Leurs moindres gestes seront décortiqués, leurs paroles, leurs rêves, leur manière de manger, de s'ennuyer, de faire l'amour.
Au début, cette expérience est un jeu. Les aventures du couple passent à la télévision, le pays entier les suit presque en direct. Mais peu à peu, dans le monde clos du couple, les choses se dégradent. A quoi riment exactement ces tests ? Quel jeu jouent ces techniciens qui en font trop ? Des coups de théâtre se succèdent, jusqu'à l'énorme gag final, un véritable festival de tartes à la crème. L'expérience se termine en eau de boudin comme tant d'initiatives glorieuses de notre société libérale.

"C'est clair et jamais sommaire, même drôlement subtil. Drôlement, parce qu'on rit du début à la fin, souvent aux larmes." (Alain Rémond - Télérama)

Mister Freedom, justicier américain, une sorte de Rambo spatial, vient régler les problèmes de la France et la libérer du péril jaune et de la menace rouge.

Après des aventures rocambolesques, confronté à Red China Man (une structure gonflable), Moujik Man (Philippe Noiret), Marie-Madeleine (Delphine Seyrig), il ne réussit qu'à mettre le pays à feu et à sang... comme il l'a fait au Vietnam. Le style du film est celui d'une satire sanglante des grands événements qui agitent notre époque. Les décors et les costumes sont graphiques, bandes dessinées. Il y a de la morale, de la violence, des rebondissements, du suspense, du sexe et du slapstick. Le spectateur se croira au cirque jusqu'au moment où il se rendra compte qu'il regarde les actualités.
 
"Mister Freedom est un Ubu de notre temps, une farce tonitruante et allégorique qui réussit à recréer au cinéma la bande dessinée dont il adapte l'univers plastique. Le guignol de William Klein, avec son foisonnement de trouvailles, est une bourrasque tonifiante et rafraîchissante". (Michel Capdenac - Les Lettres françaises)

Ce film rare, l'une des réussites esthétiques du cinéma muet, peint avec délicatesse l'âme
enfantine et ses désarrois.

À Saint-Luc, le plus haut village d'Europe, Jean n'arrive pas à admettre la mort de sa mère. Son père, Pierre Amsler, songe à se remarier : il souhaite épouser Jeanne Dubois, veuve elle-même et mère d'une petite Arlette. Jean est persuadé que sa belle-mère est une marâtre et les enfants en arrivent à se détester. Un soir d'hiver, Jean pousse Arlette à partir à la recherche de sa poupée disparue. La petite fille s'égare dans la neige. Pris de remords, Jean avoue tout à son père et les recherches s'organisent...

Avec Victor Vina, Jean Forest, Pierrette Houyez, Rachel Devirys
Musique originale d'Antonio Coppola interprétée par l'Octuor de France
Version restaurée

Edité en DVD par ARTE Vidéo

Après le Bal - Cendrillon ou la pantoufle merveilleuse

APRES LE BAL
France 1897 - N & B 1'11
Scène grivoise
Une élégante Parisienne rentre chez elle le soir, après le bal. elle se déshabille, aidée de
sa femme de chambre, qui lui verse ensuite de l'eau sur le dos avec un broc.
Musique : Neal Kurz

CENDRILLON ou LA PANTOUFLE MERVEILLEUSE
France 1912 - N & B 23'50
Scène de conte
Musique : Frederick Hodges

Introuvable depuis 30 ans, l’œuvre mythique de Chris Marker
A Paris, Tbilissi, Athènes et Berkeley, des historiens se prêtent au jeu de la reconstitution du "symposium", le banquet grec, autour de tables garnies de mets et de vin.
 

 
 
Cliquez ici pour visionner la version française