ARTE Distribution

L’histoire de l’antisémitisme est celle d’une diabolisation qui est indissociable des sociétés, des pays, des époques où elle a lieu.

C’est l’histoire des antisémites, de ceux qui, à travers le temps, ont désigné les juifs comme leur meilleur ennemi. Car les sociétés ont, à certains moments de leur histoire, besoin d’un ennemi commun pour s’unir, galvaniser leur peuple, pour détourner l’attention, pour servir de bouc émissaire.  À d’autres moments une intégration heureuse mêle l’histoire des juifs à celle de ceux parmi lesquels ils vivaient.
La série retrace les rebondissements de cette histoire, depuis l’Antiquité à nos jours, des bords de la Méditerranée à ceux de la Volga, de la péninsule espagnole aux forêts de bouleau polonaises. Elle croise Staline et le pape Jean XXIII, Hitler et Alfred Dreyfus, le roi Louis IX dit Saint-Louis et Spinoza, des figures de haine et des personnages bienveillants.
La narration a pour cadre visuel tantôt les traces laissées sur les lieux mêmes à travers le monde, tantôt les reconstitutions historiques en décor 3D remarquablement crées pour Assassin's Creed, les iconographies de l'époque et pour la période plus récente, photographies et documents filmés.
Elle s'appuie sur les études et les analyses de grands universitaires, reconnus pour leur compétence et leur hauteur de vues. Sans faire de place aux témoignages de victimes ou à leur subjectivité, elle réunit des expertises diverses d'une trentaine d'historiens, sociologues, psychanalystes pour explorer les multiples facettes du phénomène ainsi que leur évolution.
Elle se centre sur l'évocation d'histoires précises qui à chaque époque jalonnent et illustrent de façon éclairante et émouvante, la forme de ces manifestations de violence et de haine. Elle situe aussi les combats et les avancées contre ce phénomène récurrent.
La série en 4 épisodes est une véritable fresque de "la haine la plus longue"
 

Elle a changé le cours de l'histoire : un cold case sur les traces de l'héroine la plus énigmatique du Moyen Âge.

Une ascension prodigieuse et une chute brutale : le destin d’une simple paysanne qui se dit envoyée par Dieu pour sauver la France de l’envahisseur Anglais. Portée par tout un peuple, elle murmure à l'oreille des puissants, se fait chef de guerre, remporte des batailles décisives, libère des villes et fait sacrer son roi. Son aventure prendra une tournure tragique, lorsqu’à 19 ans, elle sera brulée vive sur le bûcher par les Anglais à l’issue d’un procès joué d'avance. Une plongée vertigineuse dans l’histoire médiévale de l’Europe, entre cinéma d'animation et documentaire historique.

Où est né l’antisémitisme ? Comment s’est-il développé ? La première grande vague de violence contre les juifs a pris corps durant l’Antiquité à Alexandrie en Egypte, elle est connue et documentée dans tous ses détails.

Comment l’antijudaïsme s’est-il installé dans les civilisations chrétiennes et musulmanes ? Après trois siècles d’un âge d’or dans la péninsule ibérique, Grenade est devenu le théâtre d’un massacre.
Mais le pire est le temps des Croisades, car l’antijudaïsme se transforme en phénomène de masse. Cette traversée du premier millénaire est aussi l’histoire des premiers combats contre la propagation de cette hostilité. Du premier texte s’élevant contre la haine des juifs à Alexandrie aux refus des rois carolingiens de les discriminer. Du soutien accordé par les rois musulmans d’Espagne aux appels de l’abbé Bernard de Clairvaux pour mettre fin aux massacres des Croisades.

Pendant cinq siècles, sur trois continents, la lente déshumanisation des juifs entre dans une nouvelle dimension. C’est alors qu’apparaît le premier « nez juif » dans l’art du moyen-Age. Cette stigmatisation va dépasser les iconographies pour donner naissance au premier signe distinctif de l’histoire.

D’où viendra le stéréotype qui associe le juif et l’argent ? La haine des juifs devient un instrument politique qui prépare leur expulsion de quasiment toute l’Europe. Dans des royaumes vidés de leur population juive, nous assisterons à la naissance d’un phénomène nouveau et paradoxal : un antisémitisme sans juifs. Après l’Espagne de l’Inquisition et des marranes, la série se tourne vers l’Est de l’Europe où les juifs trouvent refuge. Commencent alors les premières images antijuives et la prolifération des légendes de sang qui vont parcourir l’Europe. C’est la Révolution Française qui changera à jamais l’histoire des juifs à travers le monde.

Le XIXème siècle va voir apparaitre de nouvelles formes d’hostilités d’ordre racial et politique, et la naissance d’un nouveau terme, revendiqué et assumé : l’Antisémitisme. 

L’âge industriel donnera naissance à « l’antisémitisme économique » moderne ainsi qu’à la première caricature du juif « maître du monde ». Mais c’est le sort d’un enfant juif italien converti de force qui va ébranler l’autorité multiséculaire de l’Eglise et acter un changement des mentalités. L’Affaire Dreyfus fera entrer la caricature dans un nouvel âge et le combat contre l’antisémitisme dans le champ politique. Il prendra une nouvelle ampleur lorsqu’en plein Paris, le responsable des pogroms en Ukraine est assassiné puis son meurtrier jugé en Cour d’Assises. La première moitié du XXème siècle sera celle de la mise en place du processus de destruction et d’extermination des juifs.  

Après la Shoah, l’horreur nazie est progressivement mise en lumière dans toutes ses dimensions. Pourtant, le Phoenix antisémite renaît de ses cendres. Au sortir de la guerre, des survivants des camps sont victimes d’un véritable pogrom à Kielce en Pologne. 

Dans le monde arabe, lors de la création de l’Etat d’Israël, les populations juives sont, dans leur grande majorité, contraintes de partir, laissant place à une nouvelle version de l’antisémitisme sans juifs. La révolution sera celle du Vatican qui met officiellement fin à 2000 ans d’antijudaïsme. Mais l’antisémitisme mute et prend de nouveaux visages, ceux de l’antisionisme, du négationnisme et même de l’antisémitisme au nom de l’antiracisme.Avec le XXIème siècle, un nouvel épisode est en train de s’écrire. Alors qu’il n’a jamais été aussi dénoncé, pénalisé, condamné, l’antisémitisme revient, décomplexé, ou ne disant pas son nom, et accompagne les nouvelles formes de la violence.

Les Troyens sont surpris de découvrir que les Grecs ont précipitamment quitté le rivage, laissant seulement un cheval de bois, aussi imposant que mystérieux. On jette une lance dans ses flancs. Mais à l’intérieur, les guerriers grecs, parmi lesquels Ulysse, qui a inventé ce stratagème, ne bougent pas...

Lorsque les Troyens comprennent que ce cheval est une offrande à Athéna, Priam le fait rentrer dans la ville. A la nuit tombée, les Grecs sortent du cheval, ouvrent les portes de la cité au reste de leur armée, et le massacre des Troyens commence. Ménélas retrouve Hélène. Pâris lance une flèche sur le talon d’Achille, qui s’effondre. Zeus, impuissant, comprend que les hommes ne pourront plus croire en eux après une telle hécatombe. Alors que la cité brûle encore, Ulysse reprend la mer avec ses compagnons, sans aucun sentiment de triomphe. Dix ans de guerre. Mais qui se souviendra de la guerre de Troie ? 

Jésus, figure fondatrice du christianisme, est aussi un personnage exceptionnel dans le Coran. Pourquoi ? Comment ? 

Les auteurs de "Corpus Christi" mènent l'enquête auprès de 26 des plus grands spécialistes mondiaux et explorent l’émergence de l’islam du temps de Mahomet.

Cette série documentaire de référence propose une exploration minutieuse de la Passion du Christ telle que la relate l'Évangile selon Jean, en compagnie des plus grands chercheurs internationaux.

Cette collection est consacrée a l'historicité de la vie du Christ, sous forme d'une enquête sur l'Ecriture, les origines et l'élaboration du Nouveau Testament. Cette enquête s'appuie sur les spécialistes les plus eminents. Pour fonder l'enquête, les vestiges matériels sont bien minces : l'existence de Nazareth n'est pas attestée avant le III ème siècle et aucune des milliers de reliques de la passion ne résiste à un examen scientifique. Force reste donc d'interroger les textes. Quel est le fondement historique des quatre Evangiles et des Epitres de Paul ? Les recherches convergent vers l'hypothèse d'un fondement hebraïque du Nouveau Testament.
Une enquête minutieuse, méthodique et démystifiante au carrefour de l'archéologie, de la philologie et de l'histoire des religions, qui interroge les sources mêmes de notre civilisation.

Coffret édité en DVD par ARTE Vidéo

Meilleur Documentaire Historique - Nuit Des Clio 1997.

Aux versets 157 et 158 de la sourate IV, le Coran relate la crucifixion de Jésus de manière très différente de la tradition chrétienne. 

Jésus y est crucifié « en apparence ». Ceux qui ont assisté à la scène auraient-ils été victimes d’une illusion ? Quelqu’un d’autre aurait-il été crucifié à sa place ? Jésus est-il vraiment mort sur la croix ? 

L'image du Christ en croix est universellement connue mais sommes-nous au moins certains de connaître le déroulement du supplice lui-même : clouait-on les condamnés ou les liait-on à la croix ; quelle était la forme de la croix; où était situé le lieu d'exécution¿?

Le témoignage des historiens de l'Antiquité confirme-t-il celui des évangélistes ? Que nous apprennent les ossements du seul et unique crucifié jamais découverts (à Jérusalem) et qui datent eux aussi du Ier siècle de notre ère ? Et qui a crucifié Jésus : les romains ou les juifs comme le laisse entendre l'évangile selon Jean ?

D’après la sourate IV du Coran, « les gens du Livre », en l’occurrence dans le contexte les Juifs, revendiquent la mort de Jésus. 

Contrairement à l’Histoire, ils affirment qu’ils l’auraient crucifié. Pourquoi cette invraisemblance, pourquoi cette auto-accusation ? Pourquoi le Coran polémique-t-il autant avec les Juifs d’Arabie, alors qu’il se montre fidèle à la tradition biblique ?